A l'instar de son homologue « Echo » en métropole lilloise, ce réseau s'intéresse aussi bien au numérique responsable (sites Internet bas carbone) qu'à l'écriture inclusive, aux supports de communication (trop?) imprimés, ou à la seconde vie de leurs parcs de matériels. Après deux années de discussions, de rapprochements et d'expérimentations, le collectif livre un manifeste et se dévoile au pbulic !
Si les problématiques et les priorités peuvent s'avérer très hétérogènes au vu de la diversité des activités et des structures représentée et de leurs engagements préalable sur ces sujets, touts les adhérents se retrouvent bien autour d'un enjeu commun : réfléchir et acter la transition à différents niveaux de leur quotidien professionnel.
Chaque adhérent au collectif prône un engagement de toute sa structure, qui ne s'arrête donc pas à la disponibilité d'un·e référent·e passionné·e, mais bien à un investissement de toutes les équipes et bien évidemment des instances de direction. Cette démarche, résumée sous la forme d'un manifeste, s'inscrit aussi dans la volonté de se concentrer sur un échelle locale, en interrogeant ses pratiques et sa responsabilité avant même de questionner les usages des publics.
Synthèse des objectifs du collectif Culture Durable
- l'information, la mise à disposition de ressources
- la réduction significative de l'impact environnemental
- l'intégration de logiques de travail plus respectueuses des humains et de leur environnement
- l'invention et l'expérimentation de modes de fonctionnement alternatifs
- la prise en charge active de ses responsabilités dans la transition de la société
Avec des actions très concrètes comme l'organisation d'une donnerie de matériels inutilisés et remisés (en juin dernier), ou encore la mutualisation de nouveaux équipements et outils (pourquoi acheter un nouveau vidéprojecteur surpuissant quand la structure d'à côté en possède un qui n'est utilisé que trop rarement ?)...
Le référencement et l'échange de bon plans sont aussi de mise avec le partage de ressources sur un espace numérique collaboratif : on y retrouve retours d'expériences, fiches pratiques et prestataires.
Il est aussi question d'interpeller les acteurs parallèles et prestataires partenaires : collectes exceptionnelles des déchets après un événement, politique tarifaire et fréquence des lignes de bus nocturnes sont par exemple au cœur des métiers du spectacle vivant, et donc de leurs préoccupations.
D'autre chantiers sont biensûr en cours de développement, au fil des cinq réunions annuelles auxquelles se sont engagées à participer les 14 structures du collectif. Sans compter les groupes de travail qui se réunissent pour imaginer de meilleures pratiques par métiers, thématiques et problématiques (régie technique, achats publics, ...)
Le collectif Culture Durable est composé de :
- Les 4Ecluses - Musiques Actuelles Dunkerque et Littoral
- Le Bateau Feu - Scène Nationale Dunkerque
- Le Bercail - Cie S’appelle Reviens
- Le Château Coquelle - Centre Culturel Dunkerque
- Le CIAC - Bourbourg
- La Direction de la Culture et des Relations Internationales de la Ville de Dunkerque
- La Direction de l’Environnement et de la Qualité de Vie de la Communauté Urbaine de Dunkerque
- L’Ecole Supérieure d’Art - Site de Dunkerque
- Le FRAC Grand Large — Hauts-de-France
- Fructôse - Base effervescente de soutien aux artistes
- La Halle aux Sucres - Lieu vivant pour la ville durable
- Le LAAC - Lieu d’Art et Action Contemporaine
- Le Studio 43 - Cinéma Art et Essai
- L'Association Tout en Scène