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Un grand merci aux structures adhérentes qui font vivre ce chantier collectif, lequel permet d'affiner notre connaissance de la filière et de partager nos réalités et préoccupations avec les pouvoirs publics.
Quelques éléments saillants ressortent de cette année 2023, lorsqu’on compare avec les dernières données disponibles de 2021.
- La reprise des activités tend à confirmer la sortie de crise pandémique, notamment au niveau de la diffusion avec une hausse de 60 % des dates et des groupes sur scène. La reprise est plus contrastée pour d'autres activités parmi la quarantaine recensée chez les structures adhérentes : l’accueil de groupes en résidence chute en moyenne d’un tiers en deux ans mais l’accueil en studios de répétition croît de 42 %, les publics accueillis en formation augmentent de près de la moitié, les projets d’action culturelle sont moins nombreux mais il y a plus de bénéficiaires, les projets phonographiques ou d’édition produits sont trois fois plus nombreux…
- L’emploi salarié reste globalement stable sur la période, en particulier au niveau des contrats permanents et des ETP au régime général. À la suite des baisses importantes observées durant la crise sanitaire, les effectifs en CDDU augmentent (hormis pour les artistes, avec une très légère baisse de 3,5 %) et la hausse prononcée du temps de travail des personnes en CDDU témoigne d’une belle reprise (+ 130 % pour les postes en administration, communication et production, + 77 % pour les technicien·ne·s).
- Totalisant près de 38 millions d’euros de produits et 38,7 millions d’euros de charges, les 62 structures répondantes témoignent de la vitalité économique retrouvée des activités de la filière musiques actuelles. Avec la hausse considérable des recettes propres sur deux ans (+ 112 % en moyenne), la composition des budgets des structures retrouve ainsi une répartition proche d’avant-crise : les subventions représentent en moyenne une grosse moitié, les recettes propres 42 % et les autres produits 7 %. En raison de l’inflation généralisée, une tendance de fond se généralise néanmoins à un nombre croissant de structures : pour la première fois en quatre éditions de l’enquête, le décrochage en 2023 est significatif entre la hausse des charges (+ 40 % sur deux ans) et celle des produits (+ 24 %).