AG ordinaire annuelle du pôle des musiques actuelles. Bilans et programme d'activité. L'assemblée générale est ouverte à toutes et tous ; le vote est réservé aux structures adhérentes du pôle Haute Fidélité.

La maîtrise énergétique est un révélateur de problématiques plus larges sur l'organisation et la qualité de vie au travail, et un enjeu qui affecte toute la filière par effet ricochet. En discutant à partir des chantiers inspirants menés par le Réseau des indépendants de la musique (RIM), on verra que la voie du collectif a permis d'opérer des changements majeurs pour différent·es acteur·rices des musiques actuelles. Virage Energie apportera également son expertise autour des questions de sobriété, qui nécessite souvent moins d'investissement qu'on ne croit pour des co-bénéfices tangibles assez rapides.

Dans un contexte marqué par l’incertitude quant à l’évolution des financements publics et un environnement politique qui accentue cette instabilité, il devient essentiel de repenser nos écosystèmes et modèles économiques. La coopération et la mutualisation apparaissent aujourd'hui comme des leviers incontournables, non seulement pour renforcer notre résilience, mais aussi pour accélérer la transition écologique.
Cette table ronde se veut un espace d’échange et de réflexion pour anticiper les transformations à venir et construire ensemble des stratégies durables et adaptées aux défis actuels : prendre conscience d’un repositionnement nécessaire, identifier nos besoins en formation en accompagnement afin d'intégrer la durabilité dans nos modèles.

Les structures productrices qui le souhaitent disposent de quelques minutes pour partager et présenter les groupes et artistes qu'elles développent ou soutiennent. Sur un format contraint (5 minutes de présentation-contexte, 5 minutes de son/vidéo), venez présenter à vos homologues et autres interessé·es LE projet (choisir un seul projet à présenter) de votre roster qu'il faut suivre et découvrir !

Face à l’urgence écologique, comment structurer une transition adaptée aux musiques actuelles ? Si la mobilité est un enjeu clé, elle s’inscrit dans une démarche plus large qui peine à converger. Beaucoup d’acteur·rice·s ne se sentent pas concerné·e·s, tandis que le manque de moyens freine les expérimentations et la montée en compétence. Quels leviers activer pour aller plus vite et plus fort ? Cette table ronde sera l’occasion d’échanger sur ces enjeux et d’identifier des engagements concrets pour accélérer la transformation de nos pratiques.

Quelles sont les bonnes pratiques du financement participatif ? Les publics peuvent-ils être co-producteurs ? Comment intégrer le pré-achat et la pré-vente dans le budget d'un événement ? Comment solliciter et mobiliser l'implication des fans lorsque le financement d'un projet est en préril ?

Rap intimement engagé et poésie viscéralement enragée sur fond de prods UK bass : FORBON déploie une verve frénétique, charismatique et implacable, invoquant l'union et la convergence des luttes sur un dancefloor épiléptique.
Après YN, son premier projet découverte des inouïs du Printemps Bourges 2020, il est de retour avec des titres inédits qu'il défend en son prénom propre, et en étroite collaboration avec le producteur Adam Carpels.

DJ mettant en avant le pan afro-caribéen et latin des musiques électro, les sets de Ma$$iko driftent entre baile funk, latincore, Gqom, bubbling, et jersey/baltimore blub,intègrant des infuences RnB, pop et zouk.

Alors que le secteur musical revendique des valeurs fortes et ouvertement défendues, on semble observer un désengagement public : rares sont les prises de position individuelles et marquées, sur la concentration économique du secteur et la flambée des cachets artistiques, la transition écologique et les renoncements inhérents, les affaires de violences sexistes et sexuelles, sans parler de sujets brûlants tels que la guerre en Palestine. Quelques mois après que le Sénat ait alerté sur la récurrence des atteintes à la liberté de création et de diffusion, l'autocensure ne semble plus être un repoussoir, comme en témoigne l'intégration croissante par les lieux de diffusion de clauses "politique" ou "de neutralité" dans les contrats d'artiste et les contrats de spectacle. Comment analyser les tendances à l'œuvre, quelles ambivalences travaillent les artistes et les professionnel·le·s de la culture et expliquent les difficultés à prendre position ?

Dans un contexte où les financements publics tendent à diminuer, voire à disparaitre, les porteurs de projets sont confrontés de façon urgente au besoin d’adapter leur modèle économique. Le recours au mécénat, bien que perçu comme une alternative intéressante, reste encore marginal et peu exploré par une majorité de notre secteur. Les appréhensions qui peuvent exister interrogent les valeurs qui sous-tendent cette démarche : le mécénat peut-il devenir un levier pour des projets porteurs de valeurs sociales et éthiques ? Le partenariat avec le tissu économique local ouvre-t-il la voie à d’autres formes de projets de création, de diffusion ou de médiation ?

Austérité budgétaire et coupes drastiques, attaques idéologiques du secteur culturel par des élus en quête de légitimité, entraves à la liberté de création et remises en cause de l'autonomie des acteurs culturels par le personnel politique : beaucoup de signes indiquent que la culture ne semble plus faire l'objet d'un consensus politique transpartisan. Le secteur culturel semble à la croisée d'un fleuve pas si tranquille, dans un contexte qui appelle de surcroît à réfléchir à la transformation des modes de production, de diffusion et de consommation des œuvres. Quelles tendances de fond sont à l'œuvre, les politiques culturelles locales sont-elles au seuil d'une nouvelle ère, et quelles stratégies s'offrent à nous pour pérenniser un projet culturel ou artistique viable dans ces conditions ?

Longtemps attractif pour ses valeurs, le secteur musical ne séduit plus. Désormais, la question des conditions dans lesquelles nous travaillons est de plus en plus importante. Dans une filière encore en structuration sur les enjeux des ressources humaines, quels sont les possibles outils à développer en termes d’organisation du travail, de bien-être, de qualité de vie, et de santé au sein de nos structures ?

Bilan des concertations territoriales.

Sur le fil entre éthique et efficacité : l'usage des réseaux sociaux numériques et des outils des GAFAM entrent de plus en plus en dissonnance avec nos valeurs et pose question. Comment défendre une pratique vértueuse et libre de ces canaux de communicaiton et d'échange avec les publics ? Faut-il abandonner les réseaux mainstream pour d'autres plus éthiques et décentralisés ou revoir entièrement notrez rapport aux dispositifs numériques participatifs ?

Ondine Chaurin, chargée de plaidoyer pour le Mouvement Associatif Hauts de France, présentera les concepts et étapes clés du plaidoyer adaptés à différentes situations pour permettre à chacun·e de s’approprier cet outil dans son contexte propre. Face à des interlocuteurs pas toujours spécialisés de nos domaines d’action, penser un discours pédagogique sur les besoins et enjeux de sa structure tout en l’inscrivant dans un cadre professionnel, économique et territorial global peut être un véritable levier de changement et de dialogue avec les institutions !